Les Destinées (revisitées...)
C'est pas croyable comme ce texte me rappelle quelque chose de particulier...
Sacré Montaigne, il avait vraiment déjà en avance sur son temps!
A moins que ce soit ce merveilleux réalisateur qu'est John Madden qui soit tombé dessus... sait-on jamais... on peut toujours rêver non?!
John Madden... voilà un sacré indice...
Bah oui... qui dit John Madden dit Shakespeare in Love
Je vous l'accorde, vous êtes en droit de vous demander quel est le rapprochement entre un auteur français du XIXème et un grand réalisateur de cinéma anglais contemporain... mais je vous assure, quand on y réfléchit, mon "raisonnement" n'est pas si idiot qu'il n'y paraît ;-)
Voilà le passage en question :
[...] Pars courageusement, laisse toutes les villes ;
Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin ;
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Comme les rocs fatals de l'esclavage humain.
Les grands bois et les champs sont de vastes asiles,
Libres comme la mer autour des sombres îles.
Marche à travers les champs une fleur à la main. [...]
Jusqu'ici, ça ne vous dit rien? M'étonne pas...
Mais pour toute personne ayant été aussi bouleversée que moi en voyant ce fameux Shakespeare in Love, ce petit morceau de poésie aura sans nul doute plus de chances de rappeler la fin tragique du film [oui, bien mieux que Bérénice de Racine... là non plus, il n'y a pas de mort, mais avouons-le, c'est bien plus saisissant... n'est-il pas Cécile?!!! ;-) ] ; lorsque Viola de Lesseps quitte l'Angleterre de Will Shakespeare pour rejoindre les plantations de tabac de son "mari" à l'autre bout du monde, en Virginie...
3 Comments:
Oui, c'est bien vrai tout ça... Montaigne était largement en avance sur ses contemporains... Et puis, je ne sais pas si tu te rappelles notre petit délire (ubuesque?!) sur lui l'année passée... même lieu, même place... et terriblement dans l'époque ^^ enfin bon... vive M.Shakespeare... incomparable... :-)
Biz
Comment aurais-je pu l'oublier? ;-)
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