Freitag, November 11, 2005

Die Braut von Korinth

Voici une de mes oeuvres préférées. Vous me demanderez: "Pourquoi? Pourquoi, Lara aimes-tu tant ce texte?" Je vous répondrai sans doute: "Ce texte est une sorte de poème ; il est court ; & qui plus est, de Goethe..." Alors, forcément, tout s'éclaire...
De plus, j'avais envie de vous faire partager cette merveille ["chers fans", comme dirait une certaine personne que je ne citerai pas ;-) ]

Ah oui au fait, Marie: tu n'auras plus d'excuses pour ce qui est d'avoir lu "mon Goethe", comme tu dis^^ Bonne lecture, & Ni à toi!!!



Die Braut von Korinth Johann Wolfgang von Goethe (1797) / La Fiancée de Corinthe [traduit de l’allemand par Léon Mis]

Nach Korinthus von Athen gezogen / Venant d’Athènes, un jeune homme
Kam ein Jüngling, dort noch unbekannt. / Se rendit à Corinthe, où il était encore inconnu.
Einen Bürger hofft' er sich gewogen; / Il comptait sur l’aimable accueil de l’un de ses habitants ;
Beide Väter waren gastverwandt, / les deux pères étaient unis par les liens de l’hospitalité,
Hatten frühe schon / Et avaient, depuis longtemps déjà,
Töchterchen und Sohn / Fiancé l’un à l’autre
Braut und Bräutigam voraus genannt. / leur fils et leur fille.

Aber wird er auch willkommen scheinen, / Mais sera-t-il encore un hôte bienvenu
Wenn er teuer nicht die Gunst erkauft? / S’il n’achète chèrement cette faveur ?
Er ist noch ein Heide mit den Seinen, / Il est encore un païen, ainsi que les siens,
Und sie sind schon Christen und getauft. / Mais eux sont déjà chrétiens et baptisés.
Keimt ein Glaube neu, / Quand une nouvelle foi prend naissance,
Wird oft Lieb' und Treu / Souvent l’amour et la foi jurée
Wie ein böses Unkraut ausgerauft. / Sont détruits comme une mauvaise herbe.
Und schon lag das ganze Haus im stillen, / Déjà la maison tout entière était livrée au repos, Vater, Töchter, Nur die Mutter wacht; / Pères et filles ; seule la mère veille ;
Sie empfängt den Gast mit bestem Willen, / Elle reçoit l’hôte avec empressement ;
Gleich ins Prunkgemach wird er gebracht. / Elle le conduit aussitôt dans la plus belle des chambres.
Wein und Essen prangt, / Prévenant ses désirs,
Eh er es verlangt; / Elle lui présente les vins et les mets les plus recherchés.
So versorgend wünscht sie gute Nacht. / Ayant ainsi pris soin de lui, elle lui souhaite une bonne nuit.

Aber bei dem wohlbestellten Essen / Mais malgré le repas bien servi,
Wird die Lust der Speise nicht erregt; / Il n’éprouve aucune envie de manger ;
Müdigkeit läßt Speis' und Trank vergessen, / La fatigue lui fait délaisser mets et boisson,
Daß er angekleidet sich aufs Bette legt; / Et il se couche tout habillé sur son lit.
Und er schlummert fast, / Et il est déjà presque endormi,
Als ein seltner Gatt / Lorsqu’un hôte étrange
Sich zur offnen Tür herein bewegt. / Pénètre dans la chambre par la porte ouverte.

Denn er sieht, bei seiner Lampe Schimmer / A la lueur de la lampe il voit s’avancer
Tritt, mit weißem Schleier und Gewand, / Dans la chambre une jeune fille silencieuse et pudique,
Sittsam still ein Mädchen in das Zimmer, / Couverte d’un voile et de vêtements blancs,
Um die Stirn ein schwarz- und goldnes Band. / Le front ceint d’un ruban noir et or.
Wie sie ihn erblickt, / Dès qu’elle l’aperçoit,
Hebt sie, die erschrickt, / Elle s’étonne et s’effraie,
Mit Erstaunen eine weiße Hand. / Et lève sa blanche main.

Bin ich, rief sie aus, so fremd im Hause, / “Suis-je donc, s’écrie-t-elle, si étrangère dans ma propre maison
Daß ich von dem Gaste nichts vernahm? / Que l’on ne m’ait point annoncé la présence d’un hôte ?
Ach, so hält man mich in meiner Klause! / C’est ainsi, hélas ! que l’on me tient enfermée dans ma cellule,
Und nun überfällt mich hier die Scham. / Et qu’ici, maintenant, je suis couverte de honte !
Ruhe nur so fort / Mais continue à reposer

Bleibe, schönes Mädchen! ruft der Knabe, / “Reste, belle jeune fille !” s’écrie le jeune homme
Rafft von seinem Lager sich geschwind: / En quittant précipitamment son lit.
Hier ist Ceres', hier ist Bacchus' Gabe, / “Voici les dons de Cérès, voici ceux de Bacchus,
Und du bringst den Amor, liebes Kind! / Et voici, chère enfant, que tu apportes l‘amour.
Bist vor Schrecken blaß! / Tu es pâle de frayeur !
Liebe, komm und laß, / Viens, chère jeune fille, viens,
Laß uns sehn, wie froh die Götter sind! / Et goûtons ensemble aux joies des dieux !”
Auf dem Lager dort, / Sur ta couche ;
Und ich gehe schnell, so wie ich kam. / Je vais m’éloigner promptement, comme je suis venue.”

Ferne bleib, o Jüngling! bleibe stehen, / “Reste loin de moi, jeune homme, arrête !
Ich gehöre nicht den Freuden an. / Je ne suis pas vouée à la joie.
Schon der letzte Schritt ist, ach! geschehen / Le dernier pas, hélas ! a été fait
Durch der guten Mutter kranken Wahn, / Par ma mère chérie ; égarée par la maladie,
Die genesend schwur: / Elle fit, en guérissant, le serment
Jugend und Natur / Que ma jeunesse et mon corps
Sei dem Himmel künftig untertan. / Seraient consacrés désormais au service du ciel.

Und der alten Götter bunt Gewimmel / “Et le brillant cortège des anciens dieux
Hat sogleich das stille Haus geleert. / A quitté aussitôt la maison devenue silencieuse.
Unsichtbar wird Einer nur im Himmel / On n’adore plus maintenant qu’un seul Dieu
Und ein Heiland wird am Kreuz verehrt; / Invisible dans le ciel, qu’un Sauveur sur la croix ;
Opfer fallen hier, / L’on n’offre ici en sacrifice,
Weder Lamm noch Stier, / Ni brebis ni taureaux,
Aber Menschenopfer unerhört. / Mais des victimes humaines en nombre infini !”

Und er fragt und wäget alle Worte, / “Et il la questionne, et il pèse tout ses paroles,
Deren keines seinem Geist entgeht. / Dont aucune n’échappe à son esprit.
Ist es möglich, daß am stillen Orte / “Est-il possible que, dans cette chambre silencieuse,
Die geliebte Braut hier vor mir steht? / De soit ma fiancée bien-aimée qui se tient là devant moi ?
Sei die Meine nur! / Sois donc à moi !
Unsrer Väter Schwur / Les serment de nos pères
Hat vom Himmel Segen uns erfleht. / Nous ont déjà valu la bénédiction du Ciel !”

Mich erhälst du nicht, du gute Seele! / “Ce n’est pas moi qui te suis destinée, bon jeune homme !
Meiner zweiten Schwester gönnt man dich. / C’est ma sœur plus jeune qui t’est réservée.
Wenn ich mich in stiller Klause quäle, / Lorsque dans ma cellule silencieuse, je serais livrée à mes tourments,
Ach! in ihren Armen denk an mich, / Ah ! pense à moi dans ses bras,
Die an dich nur denkt, / A moi qui ne pense qu’à toi,
Die sich liebend kränkt; / Qui me consume d’amour,
In die Erde bald verbirgt sie sich. / Et qui, bientôt, irai me cacher sous la terre !”

Nein! bei dieser Flamme sei's geschworen, / “Non, je le jure par cette flamme
Gütig zeigt sie Hymen uns voraus, / Qu’Hymen, dès maintenant, fait briller pour nous,
Bist der Freude nicht und mir verloren, / Tu n’es perdue ni pour la joie ni pour moi,
Kommst mit mir in meines Vaters Haus. / Et tu m’accompagneras dans la maison de mon père.
Liebchen, bleibe hier! / Bien-aimée, reste ici !
Feire gleich mit mir / Célèbre à l’instant même avec moi,
Unerwartet unsern Hochzeitschmaus! / Bien qu’inattendu, notre festin nuptial !”

Und schon wechseln sie der Treue Zeichen: / Et déjà ils échangent les gages de la fidélité :
Golden reicht sie ihm die Kette dar, / Elle lui tend une chaîne d’or,
Und er will ihr eine Schale reichen, / Et il veut lui offrir une coupe
Silbern, künstlich, wie nicht eine war. / D’argent, d’un art incomparable.
Die ist nicht für mich; / “Cette coupe n’est pas pour moi ;
Doch, ich bitte dich, / Mais je t’en prie,
Eine Locke gib von deinem Haar. / Donne-moi une boucle de tes cheveux !”

Eben schlug dumpf die Geisterstunde, / A ce moment sonna l’heure lugubre des esprits,
Und nun schien es ihr erst wohl zu sein. / Et alors seulement, la jeune fille parut être à son aise.
Gierig schlürfte sie mit blassem Munde / Avidement, de ses lèvres pâles, elle but
Nun den dunkel blutgefärbten Wein; / Le vin, d’un rouge sombre comme le sang.
Doch vom Weizenbrot, / Mais du pain de froment
Das er freundlich bot, / Qu’il lui offrit aimablement,
Nahm sie nicht den kleinsten Bissen ein. / Elle ne prit pas la plus petite miette.

Und dem Jüngling reichte sie die Schale, / Et elle tend la coupe au jeune homme,
Der, wie sie, nun hastig lüstern trank. / Qui, comme elle, la vide d’un seul trait, goulûment.
Liebe fordert er beim stillen Mahle; / Et pendant ce repas silencieux il lui demande son amour.
Ach, sein armes Herz war liebekrank. / Son pauvre cœur, hélas ! était malade d’amour.
Doch sie widersteht, / Mais elle résiste
Wie er immer fleht, / A toutes ses supplications,
Bis er weinend auf das Bette sank. / Jusqu’à ce qu’il tombe en pleurant sur le lit.

Und sie kommt und wirft sich zu ihm nieder: / Et elle vient et s’étend près de lui.
Ach, wie ungern seh' ich dich gequält; / “Ah ! comme je souffre de te voir ainsi tourmenté !
Aber, ach! berührst du meine Glieder, / Mais, hélas ! si tu touches à mes membres,
Fühlst du schaudernd, was ich dir verhehlt. / Tu sentiras en frissonnant ce que je t’ai caché.
Wie der Schnee so weiß, / Blanche comme la neige,
Aber kalt wie Eis / Mais froide comme la glace
Ist das Liebchen, das du dir erwählt. / Est l’amante que tu as choisie !”

Heftig faßt er sie mit starken Armen, / Il la saisit avec ardeur dans ses jeunes bras vigoureux,
Von der Liebe Jugendkraft durchmannt: / Emporté par la force de son jeune amour.
Hoffe doch bei mir noch zu erwarmen, / “Espère cependant te réchauffer encore près de moi,
Wärst du selbst mir aus dem Grab gesandt! / Même si c’est le tombeau qui t’a envoyée vers moi.
Wechselhauch und Kuß! / Mêlons nos souffles, échangeons nos baisers !
Liebesüberfluß! / Que notre amour déborde !
Brennst du nicht und fühlest mich entbrannt? / Ne brûles-tu pas en sentant la flamme qui me dévore ?”

Liebe schließet fester sie zusammen, / L’amour les unit plus fortement encore :
Tränen mischen sich in ihre Lust; / Des larmes se mêlent à leurs transports.
Gierig saugt sie seines Mundes Flammen, / Avidement elle aspire le feu de ses lèvres,
Eins ist nur im andern sich bewußt. / Et chacun ne se sent vivre que dans l’autre.
Seine Liebeswut / A la fureur d’amour du jeune homme
Wärmt iht starres Blut; / Le sang figé de la jeune fille se réchauffe,
Doch es schlägt kein Herz in ihrer Brust. / Mais dans sa poitrine le cœur ne bat pas.

Unterdessen schleichet auf dem Gange / Cependant la mère, attardée aux soins du ménage,
Häuslich spät die Mutter noch vorbei, / Passe encore, d’un pas glissant, dans le couloir, devant la chambre,
Horchet an der Tür und horchet lange, / Écoute à la porte, écoute longtemps
Welch ein sonderbarer Ton es sei: / Ces sons étranges :
Klag- und Wonnelaut / Accents plaintifs et voluptueux
Bräutigams und Braut / D’un fiancé et de sa fiancée,
Und des Liebestammelns Raserei. / Balbutiements insensés de l’amour.

Unbeweglich bleibt sie an der Türe, / Elle reste debout, immobile, à la porte,
Weil sie erst sich überzeugen muß, / Car elle veut avant tout se convaincre,
Und sie hört die höchsten Liebesschwüre, / Et elle entend avec colère les serments
Lieb' und Schmeichelworte mit Verdruß- / D’amour les plus solennels,
Still! der Hahn erwacht!- / “Silence ! le coq se réveille !
Aber morgen Nacht / - Mais la nuit prochaine
Bist du wieder da? - und Kuß auf Kuß. / Tu viendras de nouveau ?” Et baisers sur baisers.

Länger hält die Mutter nicht das Zürnen, / La mère ne peut contenir plus longtemps son
Öffnet das bekannte Schloß geschwind: / Courroux, ouvre rapidement la serrure bien connue.
Gibt es hier im Hause solche Dirnen, / “Y a-t-il donc dans cette maison des filles perdues
Die dem Fremden gleich zu Willen sind?- / Capable de se donner ainsi aussitôt à l’étranger ?”
So zur Tür hinein. / Elle ouvre la porte, entre,
Bei der Lampe Schein / Et, à la lumière de la lampe,
Sieht sie - Gott! sie sieht ihr eigen Kind. / Aperçoit, ô Ciel, sa propre fille.

Und der Jüngling will im ersten Schreicken / Et le jeune homme, dans le premier moment d’effroi,
Mit des Mädchens eignem Schleierflor, / Veut couvrir la jeune fille
Mit dem Teppich die Geliebte decken; / Avec son voile, cacher la bien-aimée avec le tapis.
Doch sie windet gleich sich selbst hervor. / Mais elle se débat
Wie mit Geists Gewalt / Et se dégage aussitôt.
Hebet die Gestalt / Sa haute stature
Lang und langsam sich im Bett empor. / Se redresse lentement dans le lit.

Mutter! Mutter! spricht sie hohle Worte, / “Mère, mère !” dit-elle d’une voix sépulcrale,
So mißgönnt ihr mir die schöne Nacht! / “Vous me reprochez donc cette nuit si belle ?
Ihr vertreibt mich von dem warmen Orte, / Vous me chassez de cette chaude couche ?
Bin ich zur Verzweiflung nur erwacht? / Ne me suis-je donc réveillée que pour me livrer au désespoir ?
Ist's Euch nicht genug, / Ne vous suffit-il donc pas
Daß ins Leichentuch, / De m’avoir de bonne heure ensevelie dans un suaire
Daß Ihr früh mich in das Grab gebracht? / Et mise au tombeau ?

Aber aus der schwerbedeckten Enge / “Mais une loi qui m’est propre me pousse
Treibet mich ein eigenes Gericht. / Hors de la tombe étroite au lourd manteau de la terre.
Eurer Priester summende Gesänge / Les chants psalmodiés par vos prêtre
Und ihr Segen haben kein Gewicht; / Et leur bénédiction n’ont aucun effet.
Salz und Wasser kühlt / L’eau et le sel ne peuvent
Nicht, wo Jugend fühlt; / Éteindre l’ardeur de la jeunesse,
Ach! die Erde kühlt die Liebe nicht. / Et la terre, hélas ! ne refroidi pas l’amour.

Dieser Jüngling war mir erst versprochen, / “Ce jeune homme me fut promis jadis,
Als noch Venus' heitrer Tempel stand. / Alors qu’était encore debout le temple de l’aimable Vénus.
Mutter, habt Ihr doch das Wort gebrochen, / Mère, et vous avez violé votre promesse
Weil ein fremd, ein falsch Gelübd' Euch band! / En vous liant par un vœu barbare et sans valeur.
Doch kein Gott erhört, / Car nul Dieu n’exauce
Wenn die Mutter schwört, / Une mère qui jure
Zu versagen ihrer Tochter Hand. / De refuser la main de sa fille.

Aus dem Grabe werd' ich ausgetrieben, / “Une force me chasse hors du tombeau
Noch zu suchen das vermißte Gut, / Pour chercher encore les biens dont je suis sevrée,
Noch den schon verlornen Mann zu lieben / Pour aimer encore l’époux déjà perdu,
Und zu saugen seines Herzens Blut. / Et pour aspirer le sang de son cœur.
Ist's um den geschehn, / Et quand celui-ci sera mort,
Muß nach andern gehn, / Je devrai me mettre à la recherche d’autres,
Und das junge Volk erliegt der Wut. / Et mes jeunes amants seront victimes de mon désir furieux.

Schöner Jüngling! kannst nicht länger leben; / “Beau jeune homme, tes jours sont comptés.
Du versiechest nun an diesem Ort. / Tu vas maintenant mourir de langueur en ce lieu.
Meine Kette hab' ich dir gegeben; / Je t’ai donné mon collier ;
Deine Locke nehm' ich mit mir fort. / J’emporte avec moi ta boucle de cheveux.
Sieh sie an genau! / Regarde-la bien !
Morgen bist du grau, / Demain tes cheveux seront gris ;
Und nur braun erscheinst du wieder dort. / Dans la tombe seulement ils redeviendront noirs.

Höre, Mutter, nun die letzte Bitte: / “Écoute maintenant, mère, ma dernière prière ;
Einen Scheiterhaufen schichte du; / Fais dresser un bûcher.
Öffne meine bange kleine Hütte, / Ouvre l’étroit tombeau où j’étouffe,
Bring in Flammen Liebende zu Ruh; / Et rends au repos les amants en les livrant aux flammes.
Wenn der Funke sprüht, / Quand l’étincelle jaillira,
Wenn die Asche glüht, / Quand les cendres seront ardentes,
Eilen wir den alten Göttern zu. / Nous nous envoleront vers les anciens dieux !”

1 Comments:

Anonymous Anonym said...

ooh, quele jolie histoire.
Décidément, ce Go-ète (comme on dit par chez nous)c'est pas de la gnognotte !
Tu as bien dû te faire chier à recopier tout cela, (et en + en allemand-coloré-en-violet) et pour cela, tu me vois ravie :D
oui, je sais, je sais "salope, vas tu te taire" ; non.!

1:20 PM  

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