WHO CARES !
Lorsque ça déprime, ça peux vraiment débloquer, une fille. Période dépressive depuis quelques temps oblige, en voici la preuve - non (???) - officielle - ...
Encore une preuve de son inconsistance? Absence de quoi que se soit, mais absence de tout. Difficile de citer le plus désagréable : est-ce le dénis, justement, ou l'absence d'un tout, de ce tout, ou l'impression d'être la personne la plus conne au monde, je cite la-personne-qui-un-jour-a-cru-que-ça-pouvait-marcher... Rester dans l'incertitude?
Mieux vaudrait se décider avant que ça ne dérape.
Car voilà une chose qui dérapera forcément.
Pourquoi n'y a-t-il que dans les (mauvais?) films que "ça" marche?
Est-ce trop demander, dans la VRAIE vie? sans doute, oui.
Un moment de vie en perdition n'est jamais agréable.
Au moins, cette fois ça va. Pas de coeur brisé dans la machine. Je me demande tout de même ce qui aurait mieux valu : au choix, peut-être l'une des lettres que l'on peut trouver sur http://www.youdontneedlove.com/ ??? aïe, ça aurait fait mal.
Mais au quel des deux le plus?
Tiens, ça me rappelle une camarade de classe, en 5ème, qui venait d'être quittée par son "amoureux" - & pourtant, ils l'étaient l'un de l'autre - & qui a fondue en larmes en plein cours, pendant un contrôle d'histoire. Inutile de préciser qu'elle a eu 0 à ce contrôle-là. & la prof, très compréhensive & un tantinet mère-poule avec certain(e)s d'entre nous, a vite compris quand elle a vu la mine compatissante de bien des filles de la classe, ou encore la mine déconfite de ses amies. J'en sais quelque chose, j'en faisais partie.
& puis, "leur histoire", c'était quand même autre chose d'un truc qui dure deux jours, ou bien encore des gens qui ne se connaissaient absolument pas & s'embrasse une fois, juste assez pour trouver à dire à la face du monde "oui, j'ai quelqu'un" ou "oui, on sort ensemble". Quelles foutaises!
Marre des histoires qui ne durent pas.
Si encore on s'amusait pendant ces quelques instants.
Même pas.
Marre des conneries adolescentes qui ne se transforment même pas en coup du soir.
Une chose est sûre, s'il y a deux ans, c'était du genre : les mouchoirs éparpillés sur le sol seuls témoignent de mon désespoir. Il fallait mordre la couverture pour ne pas crier, il fallait espérer que le coeur ne lâcherait pas. Il fallait trouver un espoir auquel se raccrocher, & ce n'était pas chose facile. Je me suis allongée sur mon lit, la tête dans le vide au sens propre, la tête dans le chaos au figuré. Un esprit torturé par des ombres. Je m'accrochais aux barreaux pour ne pas glisser vers un néant avide de m'engloutir toute entière. Comme c'est étrange de regarder dans le vide. En ce jour du 8 mars, je me suis faite funambule & ai profondément espéré que le fil ne cèderait pas. Par moment j'ai tangué. Par moment j'ai eu le vertige, mes yeux se sont troublés, ils brûlaient tant, la tête m'a tourné, & là, ça devenait carrément dangereux. Je cherchais la main qui me rattrapait toujours. Elle variait selon les jours. J'espérais seulement qu'elle serait encore là le lendemain. & après demain. & après après-demain?
Car lorsque tout devient flou, c'est irrémédiablement la chute.
Alors j'ouvre le plus grand possible mes yeux noyés dans le lit de la mélancolie.
Aimable petite conne.
Cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Je ne veux pas être comme ça.
Trop nombreuses sont déjà celles qui se morfondent sur ce qu'elle n'ont plus.
Mais il-faut-se-tourner-vers-l'avenir-&-garder-le-sourire-coûte-que-coûte.
Faire contre mauvaise fortune bon coeur, en sorte.
Conclusion, radicalement parlant - j'avoue, le côté manichéen de la chose n'est pas non plus le meilleur parti à prendre, mais... - : autant se morfondre sur ce que l'on a pas. Au moins, on ne sait pas ce que l'on perd.
4 Comments:
mais se morfondre sur ce que l'on a et qu'on a envie de garder, c'est encore pire; une sorte de 'spleen & sadness' inévitable au sein d'une chose, tellement belle, d'après tous ces médias, qui veulent pour la plupart montrer l'amour sous son jour le plus parfait, le plus idéal; néanmoins cette face de l'amour, on ne la distingue que dans 20%des histoires d'amour..en fait tu as raison, l'amour est une chose très manichéenne; soit on vit en parfaite harmonie avec l'autre, on ne peut détourner les yeux de lui, on serait prête à tout lui pardonner; mais les crises de jalousie, de manque (pas seulement sexuel, non non) d'incompréhension prennent bien souvent le deçu. Nous sommes toutes des masochistes, des drogués, car renoncer à l'amour nous laisse un vide comme le junkie a besoin de sa seringue quotidienne
t'as l'intention de faire abstraction de cet affreux sentiment, ou plutot de continuer à chercher ta dose de came?
Je crois vraiment que Cécile touche ici du doigt ton vrai problème, et même si je pense déjà connaître la réponse à sa question, j'aimerai tout de même que tu précises si tu serais prête à retourner avec...
Puisque j'en ai déjà parlé, c'est que la réponse est évidente de mon côté.
Cependant, qui me dit que ce serait réciproque? :/
« la personne la plus conne au monde, je cite la-personne-qui-un-jour-a-cru-que-ça-pouvait-marcher... » Pour ça, on y passe toutes :D …que l’Amour rend stupide… Ce même sentiment d’anéantissement, de connerie au 100ème degrés…
La source de ton problème présent Lara, c’est qu’à partir du moment où tu as finalement eu ce que tu souhaitais, tu t’es sentie lassée (que je t’ai entendu le répéter à tord et à travers ^^) et tu as porté un regard de dédain sur ce qu’au fond tu convoitais… plus d’efforts à fournir en quelques sortes, tes pulsions antiques de chasseresses n’étaient plus comblées ^^... Et maintenant que tu t’es rendue compte de ce que tu as perdu, tu regrettes et tu idéalises bien sûr ^^
Je pense sincèrement que tu cherches à te compliquer la vie au lieu de regarder à côté de toi (en l’occurrence au dessus de mon commentaire J dans le cas présent) … tu y trouveras peut être des merveilles…
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