Dienstag, März 28, 2006

Nostalgie, quand tu nous tiens !

Je ne puis m'empêcher de mettre à nouveau un lien vers le blog de ma chère Pakeret...
Bah oui, c'est que... heu... comment dire... y'a encore eu "une après-midi aux Berthoms" :-)
Donc forcément, pour que deux fois plus de personnes puissent en profiter (vous le croiriez? & "les amis de mes amis sont mes amis" dans tout ça?!^^) & admirer tous ces beaux photos-montages, je me devais d'apposer ici un lien.
Sans plus attendre : http://pakeretslifeandstansfirstfan.blogspot.com/2006/03/notre-petite-aprs-midi-aux-frres.html vers l'article en question
&, plus généralement : http://pakeretslifeandstansfirstfan.blogspot.com/

(oui, oui, ça m'éclate de recopier des adresses internet interminables... ;-) je suis comme ça!)

Un dernier mot à l'attention particulière de Pakeret : "BRAVO!"

Montag, März 20, 2006

Tandis que l’antique Terre, d’un mouvement imperceptible, penchait son froid visage boréal vers l’immense étoile brillante autour de laquelle elle tournait, les terres, même les plus proches des glaciers, perçurent le baiser d’une douce tiédeur et, lentement, s’éveillèrent du sommeil d’un hiver plus profond et plus glacial. Au début, le printemps s’anima d’abord à regret, puis, avec la hâte d’une saison qui avait peu de temps à vivre, rejeta sa couverture de glace avec une précipitation exubérante qui abreuva et stimula le sol.
Les gouttes d’eau qui tombaient des branches à la première chaleur de midi se durcissaient en stalactites à mesure que les nuits se refroidissaient. Au cours des journées de plus en plus chaudes qui suivirent, les longues flèches aiguës s’allongèrent avant d’échapper à l’emprise de la glace et de transpercer les congères qui, déjà, se changeaient en tas de neige fondue, emportés par les eaux boueuses. Les filets d’eaux, ruisselets et ruisseaux se rassemblaient en cours d’eau pour emporter toute l’humidité que l’hiver avait tenue en suspension. Ces cours d’eau, dans leur fougue, se jetaient dans les lits anciens, dans les ravines ou bien en taillaient d’autres dans le lœss, parfois aidés et dirigés par une pelle faite dans un andouiller ou par une écope d’ivoire.
La rivière prisonnière grondait, craquait dans sa lutte pour échapper à l’emprise de l’hiver, tandis que la neige fondue se déversait dans le courant caché. Soudain, sans avertissement, une violente détonation, qui s’entendit jusque dans l’habitation, suivie d’une seconde, et tout de suite après, d’un grondement sourd, annonça que la glace ne retenait plus le flot déferlant. Les glaces flottantes, en plaques épaisses, en blocs énormes, tressautaient, plongeaient, se retournaient. Saisies, entraînées par le courant rapide et puissant, elles marquaient le changement de saison.

Mittwoch, März 08, 2006

Heute : 2 Jahren

(...)
Pour ... c'était là parler d'une façon trop générale. Je lui rappelai une jeune fille que l'on trouva morte dans l'eau, il y a quelque temps, et je lui répétai son histoire. C'était une bonne créature toute entière à ses occupations domestiques, travaillant toute la semaine, et n'ayant d'autre plaisir que de se parer le dimanche de quelques modestes atours achetés à grand'peine, d'aller, avec ses compagnes, se promener aux environs de la ville, ou de danser quelquefois aux grandes fêtes, et qui quelquefois aussi passait une heure de loisir à causer avec une voisine au sujet d'une querelle ou d'une médisance. Enfin sa nature ardente éveile dans son coeur d'autres désirs, qui s'accroissent encore par les flatteries des hommes. Ses premiers plaisirs lui deviennent peu à peu insipides, jusqu'à ce qu'elle rencontre un homme vers lequel un sentiment inconnu l'entraîne irrésistiblement, sur lequel elle fonde toutes ses espérances, pour lequel tout le monde autour d'elle est oublié. Elle ne voit plus, n'entend plus que lui, n'a de sentiment, n'a de désir que pour lui seul. Comme elle n'est pas corrompue par les frivoles jouissances de la vanité & de la coquetterie, ses désirs vont droit au but : elle veut lui appartenir, elle veut devoir à un lien éternel le bonheur qu'elle cherche & tous les plaisirs après lesquels elle aspirait. Des promesses réitérées qui mettent le sceau à toutes ses espérances, de téméraires caresses qui augmentent ses désirs, s'emparent de toute son âme. Elle nage dans un vague sentiment, dans un avant-goût de tous les plaisirs ; elle est montée au plus haut ; elle tend enfin ses bras pour embrasser tous ses désirs... Et son amant l'abandonne. La voilà glacée, privée de connaissance, devant un abîme. Tout est obscurité autour d'elle ; aucune perspective, aucune consolation, aucune lueur d'espoir : car celui-là l'a délaissée dans lequel seul elle sentait son existence! Elle ne voit point le vaste univers qui est devant elle, ni le nombre de ceux qui pourraient remplacer la perte qu'elle a faite. Elle se sent seule, abandonnée du monde entier. Aveuglée, accablée par l'excessive peine de son coeur, elle se précipite pour étouffer tous ses tourments, dans une mort qui l'enveloppe de toutes parts. Voilà l'histoire de bien des hommes.

J.W. von G., S.W.

Mittwoch, März 01, 2006

ERRATUM

Ah la la... que n'ai-je pas oublié de publier en cette fin de mois de février... c'est vrai, honte à moi!
Dans l'ordre, le 17, bonne fête aux 2 Alexis que je connais bien!
Ensuite, le 18, un joyeux anniversaire à Romain.
Enfin, le 28, idem pour Anne-Laure... & une bonne fête à ce même Romain!^^
Non mais!